2 jeunes à vélo

Les jeunes et les déplacements : quels moyens sont privilégiés ?

La crise sanitaire ayant accéléré la prise de conscience, l’écologie est devenue l’une des préoccupations prioritaires des Français, et en particulier dans le domaine des transports. Les jeunes sont d’autant plus concernés qu’ils sont ouverts à la nouveauté et que de nombreuses alternatives « vertes » s’offrent à eux. Ils n’en profitent toutefois pas toujours. Comment les amener à changer leurs habitudes, en particulier en matière de déplacements ?

Comment se déplacent les jeunes en France aujourd’hui ?

Le site Minute Auto s’est intéressé aux modes de transport des jeunes Français. Il a sondé 2 082 d’entre eux afin de prendre connaissance de leurs habitudes de transports pour se rendre sur le lieu de leurs études.

Jeune en voiture

Les résultats de son étude ne sont finalement pas si favorables aux solutions respectueuses de l’environnement : 37% des jeunes interrogés vont étudier en véhicule motorisé, tandis que 22% recourent aux transports en commun, 19% optent pour le covoiturage, 16% privilégient la marche et 6% seulement emploient leur vélo.

Les habitudes sont bien sûr différentes selon le type d’études, d’autant que le sondage ne tient pas compte du critère de la distance. Par exemple, la marche est utilisée par 34% des collégiens, contre 19% pour les étudiants, 4% pour les apprentis et 8% pour les lycéens.

La marche est donc délaissée par de nombreux étudiants. Comment l’expliquer ? Le lieu des études est très souvent localisé en ville et qu’il n’est pas évident d’habiter à proximité. De plus, certains lieux restent difficilement accessibles et la marche implique généralement de disposer de davantage de temps pour faire le trajet.

En outre, les transports en commun couvrent une grande partie du territoire des agglomérations et la tentation de les employer est grande, bien qu’ils présentent des contraintes et un coût élevé.

Jeunes qui marchent

Comment rendre le vélo plus populaire auprès des jeunes ?

Ce sondage met également en évidence le peu de succès rencontré par le vélo auprès des étudiants. 6% seulement l’utilisent pour se rendre sur le lieu de leurs études. Le chiffre est décevant, bien que ce mode de transport soit plus populaire auprès des collégiens. 6%, cela reste 2 fois supérieur à la moyenne nationale tous âges confondus, mais la route reste encore longue.

C’est d’autant plus ennuyeux que les municipalités des grandes villes travaillent depuis quelques décennies pour favoriser son utilisation. Elles développent en particulier les réseaux de pistes cyclables et les parcs de stationnement. À titre d’exemple, l’Île-de-France a entamé des travaux, cette année, visant à ouvrir des supers-pistes calquées sur le tracé des RER. Cela ne suffit toutefois pas encore.

Une jeune heureuse sur un vélo

Il n’est pas toujours évident de percevoir le bénéfice que constitue l’utilisation d’un vélo. La « lenteur perçue » du vélo rebute certains usagers.

Bien que plus chère, la voiture permet de rejoindre des lieux éloignés en « allant vite », tout au moins au compteur. Lorsque l’on y prend vraiment garde, la réalité du temps consommé bouscule souvent l’illusion qu’on s’en faisait : le trafic routier est dense et ne favorise plus les déplacements rapides.

Le vélo est le plus rapide sur les distances de moins de 5 km. Autres points préjudiciables pour les vélos, les vols qui restent nombreux, et l’effort physique, qui peut impliquer de devoir changer ses vêtements en arrivant. L’arrivée des vélos à assistance électrique est en train de changer la donne, et plutôt rapidement.

Le libre-service, une solution ?

Les sociétés de vélos en libre-service comme Ecovelo apportent des solutions à ces inconvénients en développant une gamme de vélos électriques accessible à tous.

Résistante et confortable, cette solution très économique peut être utilisée pour un prix modique, après simple inscription et installation d’une application. Le moteur électrique aide les étudiants à gagner du temps sur leur trajet et peut leur éviter de faire trop d’efforts.

Par son concept, les vélos libre-service excluent également les risques de vol et les besoins d’entretien. Le stationnement est facile, puisqu’il est possible de ranger son vélo même si la station est complète. Il s’agit d’une solution écologique qui favorise l’utilisation de vélo pour un itinéraire en « one-way » : on peut rentrer chez soi ou rejoindre des amis, il n’est pas obligatoire de garder le vélo avec soi.

Une solution évidente dans les grandes métropoles et plutôt avant-gardiste dans les villes de taille moyenne où l’autosolisme a encore de beaux jours devant lui.

Jeunes avec vélos libre-service

Chacun connaît la nécessité de réduire à court terme les émissions de gaz à effet de serre, de microparticules et d’émanations toxiques. Le vélo est le mode de transport idéal pour y parvenir. Nous voulons que la société évolue ? Donnons-nous d’abord la possibilité de faire évoluer nos propres habitudes.

Si vous désirez avoir plus d’informations sur le monde des vélos en libre-service, suivez-nous sur les réseaux sociaux.

No Comments

Post A Comment